Lettre ouverte du maire Bigger à la communauté concernant le centre-ville

26 oct. 2020

Lettre ouverte du maire Bigger à la communauté concernant le centre-ville

Par la présente, je vous assure, citoyens de notre ville, que moi et le Conseil municipal travaillons extrêmement dur à soutenir la santé socioéconomique de notre centre-ville et faisons part du dur travail accompli jusqu’à présent parce que nous prenons la sécurité du public et la sécurité des plus vulnérables parmi nous très au sérieux.

Nous sommes extrêmement préoccupés des plus vulnérables parmi nous, de même que nos entreprises. Ce n’est pas un temps facile pour qui que ce soit et la COVID-19 a exacerbé le problème et l’a fait ressortir. Comme bon nombre de personnes travaillent chez elles ou qu’elles ne se trouvent pas au centre-ville le soir, la situation a grandement empiré. Je prends cette situation intensifiée extrêmement au sérieux et c’est pourquoi j’ai convoqué nos partenaires à une réunion mardi dernier et nous avons créé un groupe de travail, car le centre-ville est en crise.

Mais le centre-ville et les plus vulnérables parmi nous ont été au premier plan de mes réflexions pendant toute la durée de mon mandat à titre de maire. L’une des premières choses que j’ai faites, à titre de futur maire, a été de travailler avec les conseillers et le personnel pour faire en sorte que nous ayons un refuge Out of the Cold pleinement opérationnel, car il y a eu une interruption de service à cause de l’élection.

En 2017, le Conseil municipal a fait don du 200, rue Larch, c.-à-d. l’ancien immeuble de la police, qui est désormais complètement financé en tant que l'Abri d'urgence hors rue. Ce don d’une valeur de un million de dollars a permis d’obtenir 16 millions de dollars de la Province et ce refuge fournit des services, un hébergement et des soins médicaux à certains des plus vulnérables parmi nous.

Aussi en 2017, j’ai participé à une table ronde sur la crise des opioïdes avec le ministre de la Santé, pour défendre les droits et les intérêts des gens quant à bon nombre de problèmes auxquels nous faisons face dans notre communauté. C’est quelque chose qui m’a grandement préoccupé et qui continue à le faire. Voici d’autres choses auxquelles nous avons travaillé :

  • Des réunions avec la coprésidente et le coprésident du Comité directeur de la Stratégie communautaire contre les drogues pendant toute la durée de mon mandat pour discuter des besoins de la communauté et des façons de mieux y répondre.
  • Des réunions en 2018 sur des questions en lien avec l’élimination des seringues utilisées et sur les façons d’aborder le problème dans la communauté avec des conseillers municipaux et des parties prenantes. Cela a eu pour résultat le financement de près de 100 000 $ au Centre d’action pour les jeunes de Sudbury (CAJS) pour l’enlèvement des seringues et le nettoyage, de même que l’examen d’autres options pour aborder ce problème.
  • En février 2020, nous avons rassemblé des parties prenantes à une table ronde avec le ministre associé délégué à la Santé mentale et à la Lutte contre les dépendances, Michael Tibollo, pour faire ressortir les problèmes auxquels nous faisons face auprès du gouvernement et pour demander de l’aide.
  • Travailler avec la coprésidente et le coprésident du Comité directeur de la Stratégie communautaire contre les drogues tant pour faire des propositions pour un carrefour pour les jeunes, en tentant d’aborder les causes fondamentales de ces problèmes, que pour discuter d’une étude de faisabilité concernant un lieu de consommation sécuritaire de drogues. Ces deux projets ont été présentés au gouvernement provincial.
  • Travailler avec notre représentant du Conseil auprès de la zone d’aménagement commercial, soit le conseiller Geoff McCausland, de même qu’avec d’autres conseillers, pour aborder les nombreuses questions au centre-ville.

Pendant la pandémie de COVID-19, nous avons gardé les plus vulnérables parmi nous au premier plan de nos pensées, en ouvrant rapidement l’aréna pour des services de jour et des repas, financé le YMCA pour des services de jour, travaillé avec le Centre de santé communautaire pour des services pendant la journée, de même que la prévision d’un hôtel pour les personnes qui avaient besoin d’un abri. Nous l’avons fait, parce que nous nous soucions de tous les citoyens dans notre communauté.

Nous avons abordé d’autres questions en lien avec les entreprises au centre-ville – en étant très ouverts et en répondant bien à leurs besoins tandis que nous entamions l’étape 2 des mesures prises pour combattre la COVID-19. Par exemple, nous étions disposés à fermer la rue Durham pour y permettre des terrasses. La Zone d’aménagement commercial a préféré des terrasses sur le trottoir; nous avons donc travaillé avec elle pour les réaliser rapidement.

Je veux aussi vous faire part du fait qu’à titre de maire, de concert avec le Conseil municipal, je ne dirige pas le Service de police du Grand Sudbury. Je m'estime très chanceux d’avoir une bonne relation de travail avec le chef Pedersen. Je suis ses conseils sur les questions policières, car, comme le stipule la Loi sur les services policiers, c’est à lui, de concert avec son conseil d’administration, qu’il incombe de prendre les décisions concernant la police. En 2018, après ma réélection, j’ai demandé au chef Pedersen d’affecter des agents au centre commercial Rainbow. À l’époque, il a affirmé qu’il valait mieux demander à ces agents de patrouiller dans les rues et c’est ce qu’il a entrepris de faire, en affectant quatre agents supplémentaires au centre-ville. Récemment, il a déployé une équipe d’intervention composée de 12 agents pour appuyer le travail au centre-ville. Je le remercie de ce travail.

Au sein de la Ville, nous avons commencé à augmenter la collecte des déchets, nous abordons les enjeux d’éclairage et nous travaillons à l’enlèvement des graffitis. D’autres postes de sécurité au centre-ville seront dotés dans un proche avenir et, entre-temps, on fera appel à des entrepreneurs en sécurité.

Je tiens à remercier tout le monde qui a travaillé inlassablement à garder notre communauté en santé et qui travaille à aider les plus vulnérables parmi nous. Reste-t-il du travail à faire? Il est évident qu’il en reste et nous continuerons tous à faire tout ce que nous pouvons. Soyez assurés que moi et tous les membres du Conseil municipal prenons ces enjeux très au sérieux. Je vous demande tous seulement une chose, c’est d’être gentils les uns avec les autres. Cette année s’est avérée très éprouvante et nous sommes meilleurs en tant que communauté quand nous travaillons ensemble.

Salutations distinguées,

Brian Bigger
Le maire de la Ville du Grand Sudbury